La genèse de la chronométrie Ferdinand Berthoud en cinq années

Communiqué de presse

La genèse de la chronométrie Ferdinand Berthoud en cinq années

Depuis ses débuts remarqués, il y a cinq ans, la manufacture a tout mis en œuvre afin de faire renaître l'héritage du célèbre horloger. Histoire, rigueur et passion sont au cœur d’une démarche unique en haute horlogerie et dont la quête de précision est le principe fondateur.

Mardi 22 septembre 2015, Paris. Au Yacht Club de France, Karl-Friedrich Scheufele dévoile officiellement la Chronométrie Ferdinand Berthoud, le fruit de nombreuses années de réflexions autour des travaux du Maître Horloger éponyme. A l’heure de la standardisation, des mouvements génériques et de « time to market » toujours plus réduits, la manufacture s’établit à contre-courant en proposant un univers patiemment créé, à la juste (dé)mesure de son inspirateur : Ferdinand Berthoud (1727 – 1807).
 

Horloger-mécanicien du Roi et de la Marine française de Louis XV à l’Empire, il est l’une des plus grandes figures de l’horlogerie. Auteur de nombreux traités, considéré comme le père de la chronométrie de marine en France, on lui doit certains des progrès les plus significatifs de l’histoire de la détermination de la longitude, clé de la conquête des océans au XVIIIe siècle.

Pour se hisser au niveau de cet héritage, la Chronométrie Ferdinand Berthoud s’inscrit dans sa continuité. L’objectif reste inchangé : la quête de précision. Un long et méticuleux travail de recherches historiques précède l’action. De nombreux garde-temps réalisés par le maître sont acquis, ainsi que les premières éditions de ses traités horlogers. Chaque acquisition est analysée, documentée et restaurée avec soin. Un musée privé est dédié à cette collection au sein même de la manufacture, à Fleurier. C’est là, dans le Val-de-Travers, qu’est d’ailleurs né Ferdinand Berthoud en 1727.
 

La démarche de la Chronométrie Ferdinand Berthoud repose sur deux piliers : le respect de l’héritage du maître et la poursuite de sa quête de précision. L’innovation propre au génie horloger de Berthoud est transposée au XXIe siècle. Le mouvement est conçu, réalisé, entièrement décoré à la main à l’aide d’outils traditionnels, puis assemblé et réglé au sein de la Manufacture, pour enfin être officiellement certifié par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres.

En son sein bat l’héritage de Ferdinand Berthoud : un mouvement, caractérisé par une architecture distinctive à piliers, et équipé d’un dispositif à fusée-chaîne, permettant à l’énergie du ressort-moteur d’être distribuée de manière parfaitement fluide et constante à l’échappement.
 

Doté d’une cage de tourbillon de grand diamètre, l’ensemble est contenu au sein d’un boîtier de forme octogonale doté de fenêtres latérales, permettant d’admirer le mouvement, comme sur les chronomètres de marine de Ferdinand Berthoud. Côté cadran, l’accent est mis sur une parfaite lecture du temps, soulignée par une grande aiguille des secondes placée au centre et qui atteste que la précision est au cœur de la collection FB 1.

Produits en séries très limitées et numérotées, seules quelques dizaines de garde-temps sortent chaque année des ateliers de la Chronométrie Ferdinand Berthoud. Un public de collectionneurs avertis est rapidement convaincu de la sincérité et de l’intégrité de la démarche. Les distinctions ne tardent pas à suivre. En 2016, à peine un an après son lancement, le modèle FB 1.1 est consacré « Mejor Reloj », la Palme d’or du SIAR Madrid. La même année, la Chronométrie Ferdinand Berthoud reçoit l’Aiguille d’Or, la récompense suprême du Grand Prix de l’Horlogerie de Genève (GPHG) pour le chronomètre FB 1.1.
 

En 2019, c’est au tour du Chronomètre FB 1R d’être lauréat. Son affichage de type régulateur et ses performances chronométriques séduisent les membres du jury du GPHG.

Cette même année, la collection s’enrichit également d’un nouveau modèle, le Chronomètre FB 1L. A la croisée entre astronomie et chronométrie, cette déclinaison intègre une complication brevetée permettant d’afficher l’âge et les phases de la lune de manière inédite, au moyen d’une aiguille qui va et vient le long d’une graduation.

Aujourd’hui, la Chronométrie Ferdinand Berthoud, loin de se reposer sur ses acquis, poursuit ses efforts sans relâche. Elle se prépare à dévoiler le second chapitre de son histoire, marquée notamment par l’introduction d’un nouveau mouvement d’exception.