Ferdinand Berthoud FB 1 – Edition Malaspina

Communiqué de presse

Ferdinand Berthoud FB 1 – Edition Malaspina

La Chronométrie Ferdinand Berthoud dévoile son Chronomètre FB 1 le plus rare à ce jour, puisqu’il s'agit d'une pièce unique.

Le Chronomètre FB 1 Edition Malaspina est entièrement habillé d'or rose et d'un cadran argenté, satiné vertical, ponctué de bleu. Son mouvement de haute horlogerie est présenté ici dans sa variante aux semi-ponts en saphir, qui mettent en lumière les finitions et l’architecture à piliers exceptionnelles de ce calibre à tourbillon et force constante. En s'inscrivant dans une approche moderne de l’œuvre du maître horloger, la Chronométrie Ferdinand Berthoud livre une pièce hommage à Alessandro Malaspina, un explorateur qui a marqué la fin du siècle des Lumières de son empreinte. Elle est issue d'une démarche avisée, passionnée et imprégnée d'une éminente exigence de qualité.
 

Nouvelle déclinaison du Chronomètre FB 1, l’Edition Malaspina est une pièce unique réalisée dans un nouvel alliage de couleurs, or rose, cadran argenté rehaussé de bleu. Elle s'inscrit dans la lignée désormais établie d'éditions spéciales des Chronomètres Ferdinand Berthoud, et représente un hommage à l’expédition du capitaine Alessandro Malaspina.

Lancée en 1788, cette expédition aux ambitions scientifiques, politiques et culturelles, est reconnue aujourd’hui comme l'une des plus audacieuses et rigoureuses que l'on pouvait imaginer à l'époque. A bord de leurs deux frégates flambant neuves, les capitaines ne pouvaient compter que sur des instruments de navigation tels que le sextant, le compas et surtout, des chronomètres de marine, seuls dispositifs à même de déterminer la longitude en mer.

En transposant dans un langage contemporain la recherche d’excellence du maître Horloger-Mécanicien du Roi et de la Marine Française, la Chronométrie Ferdinand Berthoud met en exergue les progrès des sciences, de la mesure du temps et de la connaissance du monde, dont Alessandro Malaspina a écrit un des chapitres les plus exemplaires, aidé en cela par les Horloges Marines N°10 et 13 de Ferdinand Berthoud.

Une démarche philosophique

L’ensemble des garde-temps de la Chronométrie Ferdinand Berthoud sont le résultat d'une démarche horlogère novatrice. Design, mouvement, finitions, tout ce qui constitue ces chronomètres à tourbillon et force constante leur est propre et répond à une logique d'excellence sans concession. La Chronométrie Ferdinand Berthoud est animée par la vision de son président, Karl-Friedrich Scheufele. Ce dernier a patiemment constitué une importante collection d’objets liés à la mesure du temps au sein du L.U.CEUM à Fleurier, dont un nombre significatif d’œuvres de Ferdinand Berthoud.
 

Pour faire honneur à ce natif du Val-de-Travers qu'était Ferdinand Berthoud, la Chronométrie Ferdinand Berthoud dispose d'une équipe dédiée, d'un processus de développement spécifique et d'une réelle expertise sur de nombreux savoir-faire.

Alessandro Malaspina

En 1788, le gouvernement du roi Charles III, monarque éclairé et ami des sciences, se voit proposer une expédition scientifique de grande ampleur, animée par des buts géopolitiques. Elle est conçue et emmenée par Alessandro Malaspina. Tout comme Christophe Colomb avant lui, Malaspina est italien et agit au service de la couronne d'Espagne. Il ambitionne de parcourir tous les territoires espagnols, d'y raffermir les liens avec la terre ibérique, mais surtout d'approfondir la connaissance géologique, botanique et zoologique de ces possessions. En ce sens, Malaspina s'inscrit dans la lignée de Cook. Le 30 juillet 1789, deux frégates neuves de 33 mètres quittent le port de Cadix. Elles n'y reviendront qu'en septembre 1794.

Durant ces cinq ans de navigation, Malaspina traverse l’Atlantique, double le Cap Horn, remonte la côte américaine avant de piquer à travers le Pacifique, vers les Philippines, l'Indonésie avant de refaire route vers Cadix.
 

La portée scientifique de l'Expédition Malaspina est d'une rare ampleur, emblématique de l'Esprit des Lumières. En ramenant des cartes, des herbiers, des espèces nouvelles, l'Expédition Malaspina fut un épisode marquant de la science nomade du dix-huitième siècle et annonciatrice du siècle suivant.

En 1791, l’expédition fait escale à Acapulco. Le grand port pacifique de la colonie Mexicaine joue un rôle essentiel dans l’expédition. C'est là que de nouveaux ordres trouvent Malaspina, lui enjoignant de pousser vers le nord, vers l’Alaska où un glacier côtier porte encore son nom. C'est à cet épisode majeur de l'histoire des grands élans d'exploration du siècle des Lumières, et au Mexique, que rend honneur cette édition si spéciale du Chronomètre FB 1.

Les Horloges Marines espagnoles

Malaspina dispose à bord de deux Horloges Marines de Ferdinand Berthoud, les N°10 et 13. Les chronomètres de marine, et en particulier ceux de Ferdinand Berthoud, réputés parmi les plus précis et fiables, étaient les outils technologiques les plus avancés de leur temps, et d'une importance des plus stratégiques. Le Royaume d'Espagne était alors l'allié de la France, qui avait en conséquence autorisé la vente de ces instruments de mesure du temps. Ferdinand Berthoud avait même organisé les transferts de connaissances indispensables à leur entretien.
 

Ainsi, de 1774 à 1803, le gouvernement espagnol fait l’acquisition de onze garde-temps de Ferdinand Berthoud. Parmi eux, les Horloges Marines N°10 & 13 sont livrées en 1776 à l’Observatoire de l'Armada à Cadix. Il s'agit de chronomètres à échappement libre, grille bimétallique, structure à piliers et possédant un cadran de type régulateur. Ils ont servi à d'autres expéditions avant d'être confiées à Malaspina, preuve de la solidité et de la fiabilité à long terme de ces instruments de haute précision.

Nouvelle exécution du boîtier

Le Chronomètre FB 1 Edition Malaspina mesure 44 mm de diamètre, pour 13 mm d’épaisseur. Pour La première fois entièrement réalisé en or rose 18 carats, la forme du boîtier est identique à celui des 3 premières séries de ce chronomètre de haute horlogerie.Les flancs percés de quatre hublots latéraux permettent d'admirer le fonctionnement du mécanisme de fusée-chaîne et de la réserve de marche à cône mobile. A ces ouvertures s’ajoute un fond saphir traité antireflet, afin d’apprécier la qualité de finition du mouvement. Une imposante couronne moletée dynamométrique, en or rose 18 carats, garantit un remontage aisé du mouvement, doté de 53 heures de réserve de marche.
 

Un cadran unique

La montre présente un cadran à l’architecture complexe faite de trois éléments distincts rapportés. La plaque principale est faite de laiton argenté, satiné à la main dans le sens de la verticale. A 12 heures, un sous-cadran en creux, bleu galvanique et décalqué de chiffres arabes blancs affiche les heures et minutes. Cette construction excentrée s’inspire des chronomètres de marine embarqués par Malaspina lors de son voyage d’exploration.

Une ouverture au centre du cadran, dont les chanfreins finement anglés main ont été dorés, dévoile la roue entraîneuse de la cage de tourbillon et la roue de seconde, toutes deux bleuies.
 

Les secondes s’affichent quant à elles sur le pourtour du cadran sur un disque en laiton bleui, permettant une lecture précise des temps courts, rappelant que la précision chronométrique est l’essence même des garde-temps Ferdinand Berthoud.

Nature et provenance de la montre sont également lisibles sur ce grand cadran. La mention « Chronomètre Val-De-Travers Suisse », lieu où sont basés les ateliers de la marque, y est gravée. Plus qu'une signature ou une appellation d’origine, il s'agit d'une revendication d'identité.

Une structure caractéristique à piliers

Le calibre FB-T.FC-2 est construit selon une architecture unique dans l'horlogerie contemporaine. Ce mouvement à remontage manuel présente 15 ponts en maillechort et 3 semi-ponts en saphir, refermés par des piliers en titane poli, enserrant les organes mécaniques.
 

Cette construction est caractéristique des chronomètres de marine du dix-huitième siècle. Cette exigence architecturale se retrouve dans le dessin de tous les composants, et surtout dans l'équilibre visuel symétrique des grands ensembles du mouvement.

Double approche de la chronométrie

Le calibre FB-T.FC-2 est l'un des rares à présenter une transmission par fusée-chaîne, qui est la solution la plus ancienne pour procurer une force constante à l'échappement. Elle agit comme une boîte de démultiplication automatique. En effet, selon le niveau de remontage, le couple délivré par le barillet varie.

Lorsque le mouvement est entièrement remonté, la chaîne est totalement enroulée sur le petit diamètre de la fusée. Le ressort de barillet dispose alors de sa puissance maximum. Cette force diminue à mesure que le temps passe, la chaîne s’enroulant sur le tambour, passant du petit au grand diamètre de la fusée. La variation du diamètre de la fusée compense la diminution du couple au ressort de barillet. L’échappement reçoit ainsi une énergie constante, ce qui égalise l’amplitude du balancier et améliore la précision du mouvement.
 

Cette dernière lui vient également de son tourbillon. Visible uniquement côté fond, il est constitué de 67 éléments regroupés dans une cage en titane de 16,55 mm de diamètre. Elle est fixée à une arche d’acier en forme de flèche. Un dernier aspect vient rendre ce tourbillon si particulier. Il effectue une rotation par minute, mais il ne donne pas la seconde. Le Chronomètre Ferdinand Berthoud FB 1 est l'un des rares tourbillons à posséder une trotteuse centrale. Extrêmement longue et fine, cette dernière, fabriquée en bronze doré, affiche les secondes avec une extrême précision et une remarquable stabilité.

Matières et surfaces nobles

Les 3 semi-ponts du calibre sont situés de part et d'autre du tourbillon et entre barillet et fusée. Ils sont ici réalisés en saphir transparent. Leur contour a été entièrement anglé, une opération d'une délicatesse et d'une difficulté rares tant cette matière est dure et précieuse.

Le pont de tourbillon en forme de flèche en acier bleui est décoré avec le plus grand soin. La face du dessus présente un poli miroir, les flancs sont étirés et les angles sont polis. Tous les étagements de la cage du tourbillon en titane sont intégralement anglés. Le cône de réserve de marche est poli miroir. La chaîne, faite de 790 composants d’acier et mesurant 285 mm de long, a été entièrement terminée à la main. Tranches et tenons sont satinés et les surfaces planes sont polies.

Des gestes de précision

Ces opérations de terminaison des composants, quels que soient leur emplacement et leur fonction, ont été entièrement réalisées à la main avec des outils traditionnels par les artisans de la Chronométrie Ferdinand Berthoud. Le contrôle qualité de ces finitions est effectué à un degré de grossissement beaucoup plus élevé que de coutume dans l’horlogerie, une loupe 6x. A un tel niveau, aucun détail, aussi infime soit-il, ne peut passer inaperçu. Aucune erreur, imperfection, insuffisance n'est tolérée.

Ce respect de la tradition horlogère et sa perpétuelle quête d’excellence qui s’exprime avec modernité dans les chronomètres Ferdinand Berthoud seront toujours au centre des futurs développements de la maison.